« Pour un mec qui fait de la marque employeur, tu parles beaucoup de pognon. » C’est le retour que j’ai eu après mon dernier podcast avec Ludovic Borie. Et j’adore ce genre de remarque. Parce que oui : parler d’argent, c’est encore tabou en 2025. Surtout dans les RH. Surtout chez les recruteurs. Et pourtant, la rémunération, c’est un pilier de la marque employeur. C’est ce qu’on vit au quotidien. C’est ce que les collaborateurs comparent. C’est ce qui fait qu’on reste, ou qu’on part. Quand j’étais jeune diplômé, je me souviens de cette réunion d’anciens : Un commercial d’ESN vantait les tickets resto à 100% Un autre, en interne, expliquait que grâce à son Perco, il avait acheté sa maison cash à 35 ans J’ai vu des techs passer de 40 à 50K… …et voir leur niveau de vie baisser. Aujourd’hui encore, je vois des entreprises où parler salaire, c’est franchir un rubicon. Je vois des ambassadeurs de marque employeur qui partagent leur passion… mais pas leur progression de carrière. Et je vois des collaborateurs qui comparent leurs primes d’intéressement avec celles du voisin… …en oubliant que le fixe est incomparable d’une boîte à l’autre. Spoiler : comparer Auchan, Leroy Merlin et Decathlon uniquement sur l’intéressement, c’est absurde. Encore plus quand la personne ne pense à la marge opérationnelle dans son quotidien 😂 Bref. Oui, je parle de pognon. Parce que tout le monde en parle aussi. 👉 Est-ce que dans votre bassin de recrutement, on dit que vos collaborateurs sont bien payés ? 👉 Est-ce que vos anciens collaborateurs regrettent leur rémunération une fois partis ? 👉 Est-ce que les collaborateurs pensent que leur voisin freelance gagne davantage qu'eux ? Ces questions méritent des réponses. Et ça demande du courage, de la clarté… et parfois, un peu de turnover pour confronter ses grilles au réel. La transparence salariale arrive en 2026 Il va falloir être prêt. Et on commence à travailler dès aujourd'hui sur le sujet 🫶